MOURIR PEUT ATTENDRE

Michael 8 octobre 2021 0
MOURIR PEUT ATTENDRE

Réalisateur: Cary Joji Fukunaga
Acteurs: Daniel Craig, Léa Seydoux, Rami Malek…
Genre:Action, Espionnage
Date de sortie: 06 octobre 2021
Durée: 2h43
Nationalité: Américain, Britannique

15 ans, 15 ans que Daniel Craig a dépoussiéré l’agent 007. Entre le chef d’œuvre Casino Royale, le loupé Quantum of Solace, l’immense Skyfall et le raté 007 Spectre, il aura su mettre tout le monde d’accord. Pour sa dernière mission, l’acteur emmène son personnage encore plus loin et tire sa révérence… Pour le meilleur et pour le pire…

Synopsis: James Bond n’est plus en service et profite d’une vie tranquille en Jamaïque. Mais son répit est de courte durée car l’agent de la CIA Felix Leiter fait son retour pour lui demander son aide. Sa mission, qui est de secourir un scientifique kidnappé, va se révéler plus traître que prévu, et mener 007 sur la piste d’un méchant possédant une nouvelle technologie particulièrement dangereuse.

007 RACCROCHE SON PERMIS DE TUER ENTRE RISQUE ET ÉLÉGANCE

No Time To Die (titre v.o) est le vingt cinquième opus de l’agent le moins secret de la planète. Daniel Craig et ses producteurs sont tombés d’accord: Le comédien rangera définitivement son Walther PPK après cet opus. Mourir peut attendre est-il le meilleur opus de Craig ? La réponse est non. Le film s’inscrit dans une continuité logique et feuilletonant commencé après Casino Royale…
Dès le début, Bond oblige, ça démarre fort avec une magnifique séquence pré générique. La mise en scène est puissante, la photo est belle, les cadres sont généreux et la musique du génie Hans Zimmer épouse le tout. Le générique, figure imposed, est stylisée et rappelle ceux d’antan… Le scénario, écrit à quatre, possède quelques belles idées malgré d’énormes problèmes de cohérences et de choix pas toujours crédibles. Léa Seydoux est meilleure que dans Spectre mais n’arrive pas à faire oublier Eva Green. L’Oscarisé Rami Malek à la lourde tâche de passer après Mads Mikkelsen et Christoph Waltz, malheureusement il échoue. Ce n’est pas l’acteur qui est en cause mais son personnage, mal écrit et peu développé. Les seconds rôles ne sont pas mieux lotis: Lashana Lynch fait le job sans éclat, Ana de Armas charme son monde mais n’est pas assez présente et Ben Wishaw n’a pas la place pour faire évoluer son Q. M a été sacrifié à l’instar de Moneypenny et Blofeld.
Le changement d’époque permet au Commander d’évoluer. Hollywood ose, Eon (la maison principale de production) tente de nouvelles choses mais fait perdre l’essence de 007. Daniel Craig écrase son double, Craig ne joue plus Bond, James devient Daniel, emporté par une émotion inédite. Bon courage au prochain interprète.

Plus long film de la saga, on ne voit pas passer les 2h43, Mourir peut attendre est bien monté, on ne s’ennuie pas une seconde même si un léger calme se fait ressentir en milieu de métrage. Côté technique, le cahier de charges est parfaitement rempli: Les scènes d’actions sont parfaitement exécutées, de la première scène, évoquée plus haut, au final en plan séquence, en passant par une poursuite en 4×4 tournée en réel. Les décors sont somptueux, on voyage en première classe. Les Bondophiles s’amuseront des références dissimulés et se crisperont, les autres apprécieront les nombreux changements opérés. James est rentré dans le nouveau monde, Bond est relégué à une pièce d’époque. Le changement c’est ici et maintenant, à tort ou à raison. Quoiqu’il en soit, on l’espère, 007 reviendra…

Mourir peut attendre sera l’un des épisodes les plus décriés, il aura ses fans et ses détracteurs , mais tous, salueront, unanimement la performance de Craig, Daniel Craig. Rien que pour nos yeux, merci.

Bande annonce:

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