Critique : La voleuse de livres (Emily Watson, Geoffrey Rush)

Lea 12 mars 2014 0
Critique : La voleuse de livres (Emily Watson, Geoffrey Rush)

Réalisateur : Brian Percival
Acteurs : Geoffrey Rush, Emily Watson, Sophie Nélisse
Genre : Drame
Nationalité : Américain, Allemand
Date de sortie : 5 février 2014

Cette année semble prendre un nouvel élan pour ce qui est du cinéma de Guerre. Beaucoup de films annoncés portent sur la seconde guerre mondiale et, La voleuse de livres en fait partie. En quoi se distingue-t-il des autres qui sortiront très prochainement ?

L’histoire de Liesel, une jeune fille envoyée dans sa famille d’adoption Affiche du filmallemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle apprend à lire avec le soutien de sa nouvelle famille, et de Max, un réfugié Juif qu’ils cachent sous leurs escaliers. Pour Liesel et Max, le pouvoir des mots ainsi que leur propre imagination vont devenir leur seule échappatoire face à la guerre.

Tiré d’un livre de fiction (écrit par Markus Zusak) dont l’histoire se déroule en Allemagne entre 1939 et 1945, le film s’ouvre sur une voix off qui n’est autre que celle du croque-mitaine. Ce dernier nous amène alors à suivre la vie de la jeune Liesel qui essaie de survivre dans une Allemagne embrigadée par la politique d’Hitler. Politique qu’elle rejette.

L’époque est très bien retranscrite pour ce qui est des décors et des costumes correspondant à la période de 1939 à 1945. On retrouve de nombreux éléments comme le port de l’étoile jaune, les uniformes SS, les armes et les chars utilisés etc… Cependant, on ne verra pas l’Allemagne dans son ensemble ou les pays occupés par les nazis, car l’histoire se concentrera juste sur un petit village qui servira lieu de huit-clos au film.

L’histoire est intéressante et les acteurs sont dans le juste. Ils ne tombent pas dans la caricature, ni dans le mélodrame. Le film reste léger et amusant à certains moments grâce à la naïveté et à l’optimisme des enfants, malgré la gravité du thème qui y est traité.

Image du filmLa voix off qui fait office de narrateur est dérangeante. En effet, cela donne une dimension fantastique au film qui ne fonctionne pas. Le mélange des genres « film de guerre » et « film fantastique » avait très bien été utilisé par Guillermo Del Toro pour « Le Labyrinthe de Pan ». Mais ici, la voix off importune les spectateurs. Car l’histoire du film n’est pas assez ancrée dans le fantastique pour que l’exercice soit réussi.
Cela déstabilise totalement et empêche d’apprécier les scènes dramatiques. Même si ce procédé du narrateur  marche en littérature, ici, cela gâche la narration du film.

C’est un beau film intéressant, qui est à la fois drôle et émouvant. Ce n’est pas un film historique mais cela reste tout de même un film sur la Seconde Guerre mondiale. Je le conseille donc aux amateurs du genre, quant aux autres je vous conseille d’aller voir autre chose…

Bande annonce du film La voleuse de livres

 

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