Critique : The Walk-RÊVER PLUS HAUT

Réalisateur : Robert Zemeckis
Acteurs : Joseph Gordon-Levitt, Ben Kingsley, Charlotte Le Bon
Genre : Biopic
Date de sortie française : 28 octobre 2015
Nationalité : Américain
Durée : 2h03

Le monde entier fête actuellement les trente ans de la trilogie Retour Vers le Futur. C’est à ce moment que le grand réalisateur qui a donné vie à Marty et Doc, Robert Zemeckis, propose son nouveau film.

Synopsis: Biopic sur le funambule français Philippe Petit, célèbre pour avoir joint en 1974 les deux tours du World Trade Center sur un fil, suspendu au-dessus du vide.

Un des plus grands réalisateurs actuel

Robert Zemeckis est trop souvent sous estimé. Le réalisateur de la trilogie Retour vers le Futur, Forrest Gump, Seul au Monde ou encore Qui veut la peau de Roger Rabbit? est sans aucun doute dans le top ten des plus grands réalisateurs.
De la trempe des Spielberg, Cameron et autres Joe Dante, Zemeckis est ce qui est arrivé de mieux au cinéma américain. Il possède une filmographie fait de chef d’œuvres, très bons films et bons films.

Pour son nouveau film, Bob, pour les intimes, a décidé d’adapter l’histoire originale de Philippe Petit, funambule français connu pour avoir traversé en 1974 les deux tours jumelles du célèbre World Trade Center.
Cela fait près de dix ans que Zemeckis voulait adapter cette histoire. Dès le début, il rencontra Philippe Petit. Le projet s’accéléra ces dernières années grâce au documentaire oscarisé Man on Wire (Le funambule) qui racontait déjà cette histoire. Plus qu’un simple biopic, The Walk est une expérience.

Un film époustouflant, d’un efficacité redoutable

Pour incarner le célèbre funambule, Zemeckis eu l’idée dès le départ de proposer le rôle à Joseph Gordon-Levitt. Le jeune comédien, valeur montante du cinéma américain est parfait. Pour le rôle, il s’est entraîné avec Petit lui-même pendant plusieurs jours. Mise à part sa perruque (visible et moche) l’acteur parvient à nous faire croire à l’incroyable. Il est entouré d’une pléiade de bons seconds rôles: Charlotte Le Bon et Ben Kingsley pour les plus connus.
Film d’époque oblige, la direction artistique est de toute beauté, les années 70 sont parfaitement retranscrites.
Bien entendu, le clou du spectacle est dans cette fameuse traversée. Malgré quelques longueurs pour y parvenir, on assistera pendant près d’une vingtaine de minutes à une leçon de mise en scène.
Le vertige a rarement était aussi bien ressenti au cinéma, les spectateurs s’accrocheront littéralement à leur siège grâce au talent du réalisateur qui sait où placer sa caméra. La 3D, pour une fois utile, magnifie l’image et nous fait vivre une expérience unique. Robert Zemeckis a déjà prouvé ses qualités d’excellent conteur, c’est encore le cas avec cette histoire aussi rocambolesque qu’au premier abord peu ciné-génique.

Le papa de Retour vers le Futur prouve qu’il n’a rien perdu de son art. Avec The Walk-Rêver plus haut, il démontre qu’il est encore l’un des meilleurs réalisateurs américains en activité. Rarement le vertige n’a été aussi saisissant. Préparez-vous à être renversé.

Bande-Annonce du film « The Walk-Rêver plus haut »