Critique : Fiston (Kev Adams, Franck Dubosc)

Date de sortie : 12 mars 2014
Réalisateur : Pascal Bourdiaux
Avec : Kev Adams, Franck Dubosc, Nora Arnezeder
Genre : Comédie
Pays de production : France
Durée : 1h28

Quand l’humoriste de la jeune génération, Kev Adams, devient le Fiston de Franck Dubosc, cela donne une comédie sympathique et charmante qui plaira à toute la famille.

Synopsis : Depuis qu’il a 7 ans, Alex n’a qu’une obsession : séduire Sandra Valenti, la plus jolie fille d’Aix en Provence et, à ses yeux, la plus jolie fille du monde. Aujourd’hui, il lui faut un plan infaillible pour pouvoir enfin l’aborder. Il décide de s’adjoindre les services d’Antoine Chamoine qui presque 20 ans auparavant, a séduit Monica, la mère de Sandra.

Deux humoristes, deux générations

Le deuxième film de Pascal Bourdiaux, réalisateur de plusieurs épisodes d’Un Gars, Une Fille et du Mac, marque la première rencontre cinématographique de Franck Dubosc et de Kev Adams, dont c’est le premier grand rôle au cinéma après le succès surprise des Profs. L’originalité de Fiston repose sur le fossé générationnel des deux personnages principaux : verlan, twitter, musique, fringues, les idées ne manquent pas. Les parents s’amuseront des vannes et du charme du dragueur Dubosc, quand les plus jeunes s’éclateront devant la pile électrique qu’est Kev Adams. Les deux acteurs forment un beau duo attachant. Leur complicité sur le tournage transparaît à l’écran, offrant quelques scènes délirantes comme celles du commissariat ou du fast food.

Un joli casting

Outre notre duo d’acteur/humoriste, Fiston affiche un joli casting où chaque acteur trouve sa place. Nora « Angélique » Arnezeder parfaite dans son rôle de « plus jolie fille du bahut », Héléna Noguerra délirante et sympathique ou encore Danièle Evenou dans une scène aussi courte que drôle, malheureusement révélée dans la bande annonce. Fiston marque aussi la dernière apparition de la regrettée Valérie Benguigui, l’actrice césarisée pour Le Prénom, est hilarante et touchante en maman gaffeuse se voulant autoritaire. Deux caméos surprises sont à prévoir, au public de les découvrir. Sans prendre de risque, ni atteindre le mordant ou l’insolence de sa précédente réalisation, Pascal Bourdiaux livre une jolie comédie dotée de bons comédiens et d’une belle morale. A l’heure ou des dizaines de comédies plus ou moins réussies sortent chaque mois, ce n’est déjà pas si mal.

Fiston ne révolutionnera pas la comédie française mais s’inscrira dans une bonne lignée grâce à son rythme et ses comédiens à la sympathie évidente. Kev Adams réussit son passage sur grand écran devant le regard charmeur de Franck Dubosc. La loose lui va bien, la classe encore mieux.

Bande-Annonce du film « Fiston »