BUDAPEST: ENTRETIEN AVEC XAVIER GENS

Michael 10 juillet 2018 0
BUDAPEST: ENTRETIEN AVEC XAVIER GENS

A l’occasion de la sortie du film Budapest, nous nous sommes entretenus avec son réalisateur: Xavier Gens.
véritable amoureux du septième art, Xavier Gens a fait ses armes chez Frankenheimer ou encore Tsui Hark où il était assistant stagiaire, régie et mise en scène. Après une quarantaine de clips, des courts métrages, un certain Luc Besson produit son premier long métrage: le film de genre Frontière(s). Grand amateur de jeux vidéos, il obtient les commandes de Hitman. Malheureusement et malgré quelques fulgurances, il n’obtient pas le final cut et le long métrage est édulcoré. Après le culte The Divide et avant la sortie de Cold Skin, Xavier Gens s’essaie à la comédie avec Budapest.

Tout d’abord nous remercions Xavier pour le temps qu’il nous a accordé. On va certainement se répéter, mais nous sommes (encore) devant un réalisateur d’une sympathie et d’une gentillesse qui n’a d’égale que la violence de ses films.

Avant de découvrir cette interview, parlons du film Budapest.
On ne tournera pas autour du pot, Budapest est réussi. Comédie intelligente, tirée d’une histoire vraie, Budapest est très bien mise en scène, joué avec panache par un trio de comédiens, Manu Payet, Jonathan Cohen, Monsieur Poulpe, aussi drôles que farfelus. Ils sont accompagnés par deux actrices d’une justesse exemplaire: Alex Poisson et Alice Belaïdi. Les deux comédiennes ont des rôles fort et s’amusent autant que leurs partenaires, mention spéciale aux scènes improvisées qui resteront dans les annales.
La direction artistique respecte les codes de la comédie en y injectant un petit plus qui fait la différence. Malgré une petite baisse de régime à mi-parcours, Budapest frise le sans faute, LA comédie de cet été.
Si toutes les comédies francaises avaient ce même respect pour les spectateurs, nous serions sans doute les champions du monde du genre.

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Watz-up: Bonjour Xavier,
on te connaît pour ton cinéma de genre: Frontière(s), The Divide ou dans une moindre mesure Hitman.
Comment es-tu arrivé sur le projet Budapest?

Xavier Gens: C’est Julien Leclercq qui me l’a proposé il y a un an exactement. J’ai trouvé le projet vraiment super bien écrit par Simon Montairou et Manu Payet. C’était inspiré d’une histoire vraie. J’ai été vérifié sur le site officiel de la compagnie Crazy EVG et je me suis dit qu’il fallait absolument que je fasse de film.

Watz-up: Nous avons adoré Budapest. Sa mise en scène, ses acteurs, son histoire, cette comédie respecte les codes du genre tout en injectant ce petit plus qui fait la différence.

Xavier Gens: Merci beaucoup je suis très flatté. Je voulais avec Budapest proposer quelque chose d’un peu différent. Avec un style visuel assez marqué offrant des propositions de mise en scène un peu original.
Travailler avec Manu Payet, Jonathan Cohen et Monsieur Poulpe faisait partie de mes envies de metteur en scène. J’ai pris beaucoup de plaisir, j’ai pu expérimenter des choses que je ne peux pas faire forcément sur du film de genre traditionnel, comme pousser des couleurs très flashy ou encore travailler avec beaucoup de courte focale.
C’était rafraîchissant après de film très sombre et dans des tons monochromatiques.

Watz-up: On pense à tort ou à raison à l’excellent Very Bad Trip, quelles sont les comédies qui te font kiffer?

Xavier Gens: J’aime beaucoup la comédie en tant que spectateur, je suis très fan de Frangins Malgré Eux avec Will Ferrell. J’apprécie également les comédies de Gérard Oury avec Louis de Funès.

Watz-up: Après une longue période loin de chez toi, tu es revenu en force, vas-tu rester? Peux-tu nous parler de tes projets?

Xavier Gens: J’ai plusieurs projets sur lesquels je travaille actuellement…
Le plus important pour moi et de retrouver une liberté artistique totale, et surtout produire mes propres films à fin d’en avoir le contrôle comme je l’ai eu sur Cold Skin , The Divide et Frontière(s).

Watz-Up: Merci, on se donne rendez-vous pour le prochain.

Xavier Gens: Avec plaisir, merci Michaël, à bientôt.

La France est en demi, l’été répond présent et la comédie française retrouve des couleurs avec le très bon Budapest. Vibrez avec les bleus, faites bronzette et ne ratez pas cette fête à Budapest!

Bande-Annonce du film « BUDAPEST »

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