Test : Life is Strange – Episode 1 : Chrysalis

Benny 5 mai 2015 0
Test : Life is Strange – Episode 1 : Chrysalis
  • Scénario
  • Graphismes
  • Jouabilité
  • Bande-son
  • Durée de vie

Développeur / Éditeur : Dontnod Entertainment / Square-Enix
Support(s) : PC / PS3 / PS4 / Xbox 360 / Xbox One
Type de jeu : Aventure / Point & click épisodique
Date de sortie en France : 29 janvier 2015
Tarif : 19,99 € (épisodes 1 à 5) / 4,99 € (épisode 1 seul) / 16,99 € (épisodes 2 à 5)
Classification : Jeu à ambiance
Site officiel : http://lifeisstrange.com

Après le succès rencontré par Telltale Games et ses adaptations épisodiques diverses, voilà que les petits français de Dontnod Entertainment s’essayent au format épisodique avec leur nouveau titre, Life is Strange, ayant pour ambition de donner un nouveau souffle au genre. Pari réussi ?

Un peu plus de deux ans après Remember Me, Dontnod change donc son fusil d’épaule et s’essaye donc au format épisodique avec le premier épisode de Life is Strange. Et si à première vue l’on pourrait s’attendre à un clone d’une adaptation de Telltale Games, le titre possède tout de même quelques atouts…

Un scénario type de « teen-movie »

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Retourner dans son patelin après quelques années d’absence, c’est pas simple…

On incarnera donc ici une dénommée Max Caulfield, étudiante en photographie, qui revient à Arcadia Bay, la ville ou elle à grandi, quelques années après l’avoir quittée. Autant dire que la demoiselle ne revient pas le coeur léger et appréhende grandement de revoir celles et ceux qu’elle avait dû quitter à contrecoeur. Bref, un scénario axé teen-movie qui à l’air plutôt prévisible sur le papier, mais qui réserve évidemment un bon nombre de plot-twists qui viendront gentiment chambouler le train-train quotidien d’étudiante de Max… Si l’on se gardera bien de donner un avis définitif sur le scénario, étant donné que ce premier segment nous présente les différents personnages avec lesquels on interagira au fur et à mesure de l’aventure, le tout se suit néanmoins avec plaisir, et distille ça et là de petites intrigues qui s’annoncent prometteuses pour la suite.

Un graphisme pictural

Et alors que certains s’attendaient à un bon vieux cell-shading des familles, Dontnod à choisi de surprendre avec un rendu visuel proche de l’aquarelle, qui malgré quelques imperfections lors de certains plans, se révèle fort agréable à l’oeil, (en plus de coller avec le passe-temps préféré de Max) et donne un certain charme à toute une série de panoramas que le joueur aura l’occasion de voir.

L’effet papillon au coeur du gameplay

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Certains de vos choix auront des conséquences plus ou moins graves selon la situation…

Et comme si la vie d’étudiante de Max n’était pas assez palpitante, la voilà qui se découvre rapidement capable de remonter le temps à sa guise, via une simple pression des gâchettes. Et là, je vous entends déjà hurler à l’escroquerie, que le sel du titre perd toute sa saveur avant même d’y avoir goûté. Que nenni ! En effet, si Max peut en effet utiliser sa capacité à volonté afin de résoudre divers « conflits », sa zone d’effet reste limitée. Le joueur sera alors vite mis face à ses responsabilités puisqu’en en changeant de « zone de jeu », ses choix seront alors définitifs. Et alors, qu’on découvre juste ce premier épisode, on ne doute pas que certains choix pèseront lourd sur la suite de l’aventure. Même si pour l’instant, ce premier épisode se contente de nous présenter la nouvelle capacité de Max, on espère que celle-ci sera un peu mieux exploitée par la suite. Bref, les possibilités offertes sont intéressantes, reste à voir si le tout tiendra la route sur la durée…

 Une bande-son qui transpire la nostalgie

Côte bande-son, si le travail sur l’aspect visuel ne vous a pas déjà charmé, vous pouvez compter sur quelques morceaux pour vous faire revivre vos années lycée/fac. On compte d’ailleurs une belle brochette d’artistes indé qui collent parfaitement à la thématique nostalgique du jeu. On citera évidemment « To All of You » et « Obstacles » de Syd Matters qui ne manqueront pas de faire verser quelques larmes aux plus sensibles…

Une durée de vie honnête

Comptez en moyenne entre deux et trois heures pour terminer un épisode en ligne droite et jusqu’à quatre heures si vous cherchez à obtenir tous les succès. Sans parler du plaisir de refaire le jeu afin de voir si les choix ont une réelle incidence à court terme. Bref, ça reste honnête, surtout si on est indécis vu le tarif du premier épisode.

Si l’on avait peur de se trouver face à une simple copie d’un jeu Telltale, Life is Strange parvient à se démarquer sans peine grâce à un travail sur l’immersion qui force le respect : la bande-son aux accents folk et le style graphique singulier devraient sans peine parvenir à convaincre les fans du format épisodique. Si l’on attendra avant de se prononcer sur la qualité du scénario, force est de constater que « Chrysalis » part sur de très bonnes bases pour proposer un vent de fraîcheur au genre !

Trailer de lancement de « Life is Strange – Episode 1 : Chrysalis »

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