ENTRETIEN AVEC CAMILLE DELAMARRE

Nous continuons notre série d’interviews avec une autre rencontre encore exceptionnelle et encore exclusive. On ne se répète pas pour le plaisir ni pour la forme mais force est de constater que nous sommes chanceux: nous sommes encore tombés sur un réalisateur adorable.
Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Camille Delamarre, monteur, réalisateur et scénariste français.

Watzup: Bonjour Camille, commençons par le début, quel est ton parcours?

Camille Delamarre:Bonjour Michaël.
Après avoir été stagiaire dans diverses productions, je me suis lancé dans le montage en tant qu’assistant monteur. J’ai appris à l’ancienne, avec le montage sur pellicule, ce fût la meilleure des écoles. J’ai été monteur sur des publicités, des clips et des longs métrages chez EuropaCorp. Taken 2, Colombiana ou encore le Transporteur 3 ont été des privilèges et des challenges. Je suis un passionné du montage, j’en ai toujours fait tout en apprenant la réalisation. Le tournant est arrivé grâce à Luc Besson, qui est pour moi un mentor, mon parrain, à l’instar d’Olivier Megaton le réalisateur de Taken 2 et 3.
Un jour Luc vient me voir et me demande de monter Lock Out. Il n’était pas satisfait du premier montage. Pendant deux mois, j’ai monté Lock Out, Luc a été satisfait et m’a proposé le remake américain de Banlieue 13: Brick Mansion avec David Belle et Paul Walker…

Watzup: Tu as deux films à ton actif en tant que réalisateur, Brick Mansion et Le Transporteur: Heritage, comment as-tu vécu ses expériences?

Camille: C’était génial.
Juste avant mon premier long, Brick Mansion, j’ai décidé de réalisé un court métrage qui s’appelle Last Call. Une carte de visite que j’ai montré à Paul Walker et RZA. Je suis fier de ce court métrage.
Brick Mansion et Le Transporteur ont été des expériences enrichissantes. Là encore, tu apprends. J’étais dans mon élément, c’est le style de cinéma que j’aime. Les scènes d’actions, les cascades ont été un challenge. Nous n’avions pas le budget d’un film américain, paradoxalement cela t’aide.

Watzup: Tu as créé et réalisé la série The Way diffusée sur Studio+, l’application pour mobile et tablette.
La bande annonce donne envie, le premier épisode démarre en trombe, comment t’es venu l’idée de The Way?

Camille: L’idée originale est de Philippe Leroy, un auteur français de roman noir. A la base nous étions plus proche de Point Break. J’ai amené le style Ninja et arts martiaux que j’aime tant. Nous avons, Philippe et moi co-écrit la série. Nous avons eu un « petit » budget et pourtant nous nous sommes dépassés. Il y a de nombreux décors, beaucoup d’acteurs dont Gabriella Wright et Mark Dacascos, ils sont formidables. Faute de budget, j’ai réalisé beaucoup de choses, de l’affiche, en passant par la bande annonce. Nous avions une grande liberté, le plaisir était décuplé. Faire un film est un travail d’équipe. Sans ces talents tu n’arrives à rien.

Watzup: Peux-tu nous parler de tes projets?

Camille: Il y en a beaucoup que ce soit au États-Unis ou en France mais pour le moment rien est fait donc je préfère rester évasif. Je viens de terminer deux scénarios, je t’en reparlerais…

Watzup: Merci Camille, on suivra la suite de très près. A très bientôt et bonne continuation.

Camille: Merci Michaël, à bientôt.

Camille Delamarre nous a accordé plus d’une heure d’interview, ce fût un plaisir. Passionné, passionnant et doué, on espère que la production française saura garder ce jeune réalisateur. Nous avons aimé ses deux longs métrages et avons adoré son court. Nous vous laissons, chers lecteurs, nous allons regarder la suite de The Way.