Test : L.A. Noire : The Complete Edition

Benny 29 novembre 2013 0
Test : L.A. Noire : The Complete Edition
  • Histoire
  • Graphismes
  • Jouabilité
  • Bande-son
  • Durée de vie

 Développeur / Editeur : Team Bondi / Rockstar Games
Supports : PC / PS3 / Xbox 360
Type de jeu : Action / Résolution d’enquêtes
Date de Sortie en France : 11 novembre 2011 (PC) / 20 mai 2011 (PS3/360)
Classification : PEGI 18
Site officiel : http://www.rockstargames.com/lanoire

Vous avez toujours rêvé de résoudre des affaires à priori insolubles ? Vous êtes fan du Los Angeles des années 40 ? Sherlock Holmes est votre idole ? Si vous avez répondu par l’affirmative à ces quelques questions, vous pourriez peut être envisager une carrière au sein des forces de l’ordre. En attendant, vous pouvez exercer vos talents d’investigation en compagnie de Cole Phelps dans ce L.A. Noire

Cole Phelps, héros de guerre et super-flic

"L.A. Noire" testé sur PC

« L.A. Noire : The Complete Edition » testé sur PC.

Le joueur suivra donc les premiers pas de notre jeune recrue au sein de la police de Los Angeles. Notre héros, animé d’un profond désir de justice (persuadé qu’il est que tout le monde est beau et gentil) suite à ses années de service chez les marines durant la seconde guerre mondiale, décide de faire du respect de la loi son cheval de bataille. Cependant, il découvrira bien vite que certaines affaires préalablement résolues sont loin de l’être, puisque la vague de meurtres commis par celui que l’on appelle le « Dahlia Noir », ne semble pas vouloir s’arrêter… Il se retrouvera également confronté à la corruption, encore très présente dans la Cité des Anges des années 40… Bref, la tâche de notre flic de choc ne sera pas de tout repos !

 Une cité des anges plus vraie que nature

Production estampillée Rockstar oblige, le soin apporté aux petits détails est là : la ville de Los Angeles est minutieusement recréée dans les moindres détails avec les monuments de l’époque fidèlement modélisés. Coté modélisation des protagonistes, le rendu frôle la perfection notamment grâce à l’utilisation du « MotionScan » une nouvelle technique de capture des mouvements, qui permet notamment de retranscrire en jeu les expressions faciales des personnages avec un réalisme jamais atteint jusque là. Merci aux australiens de la Team Bondi.

Le MotionScan au coeur du gameplay

Le MotionScan donne une nouvelle dimension aux interrogatoires!

Le MotionScan donne une nouvelle dimension aux interrogatoires!

Jeu d’investigation oblige, à chaque nouvelle affaire, vous devrez vous rendre sur les lieux du crime afin de relever les indices qui vous permettront de remonter jusqu’au coupable. S’ensuit alors l’audition des témoins ou des proches de la victime qui prend alors tout son sens grâce au MotionScan dont je vous parlais au paragraphe précédent. En effet, en plus de proposer une modélisation plus réaliste des différents personnages, elle permet également de retranscire de manière beaucoup plus précise les expressions faciales des principaux suspects et/ou accusés. Il vous faudra ensuite prêter une attention toute particulière au comportement de l’individu que vous avez en face de vous, car le moindre regard fuyant ou sourire en coin pourra vous mettre la puce à l’oreille. Soit vous avez une preuve compromettante qui vous permet d’affirmer que l’individu vous ment, auquel cas vous le menacez ouvertement afin qu’il crache le morceau, soit vous n’avez pas de preuve concrète et vous décidez de le cuisiner un peu, afin de faire monter la pression. On se croirait presque dans un épisode de ces fameuses séries américaines!

 Une ambiance soignée pour une immersion totale

On saluera également la qualité du doublage : Rockstar sait toujours bien s’entourer et c’est encore le cas ici : certains acteurs ont même décidé de prêter leur voix (ainsi que leur faciès) pour le jeu. On citera notamment Aaron Staton (vu dans la série Mad Men)  John Noble (personnage récurrent dans Fringe)   ainsi que Brian Krause (Charmed). Loin de moi l’idée de vous faire la liste complète, mais le tout donne un aspect très cinématographique propre aux ambitions du studio. Un casting quatre étoiles ça se mérite ! Côté bande-son, on frôle la perfection avec des thèmes bien jazzy qui mettent dans l’ambiance, ainsi que des morceaux aux tonalités beaucoup plus stressantes lors des phases d’enquête et des interrogatoires…

De l’unité de patrouille jusqu’à la brigade des moeurs, le chemin sera long

Comme tout bon aspirant policier qui se respecte, Phelps débutera tout en bas de l’échelle, se voyant juste confier l’arrestation des principaux suspects; les interrogatoires étant réservés aux divisions supérieures. Rapidement, Phelps se distinguera et aura notamment l’occasion de mener son premier interrogatoire lors de sa dernière affaire en tant de flic de base. Ses exploits feront le reste en lui permettant de passer aux affaires liées à la division de la Circulation, (fraudes et autres joyeusetés au progamme) avant de faire un saut chez les Experts de la division Criminelle (ou l’ami Cole se fera une joie de passer au crible des cadavres), avant de se voir confier des affaires liées au trafic de drogues au sein de la brigade des Moeurs. Attendez vous en moyenne à passer entre 30 et 45 minutes par affaire. Comptez entre 12 et 15 h de jeu pour en voir le bout, sachant que le scénario réserve quelques rebondissements…

Unique en son genre, L.A. Noire se distingue par son ambiance soignée et son doublage de haute volée, permettant de donner vie à toute une galerie de personnages aux motivations diverses. On saluera également la performance des australiens de la Team Bondi avec leur MotionScan, qui permet réellement au joueur de se prendre pour un enquêteur en faisant parler les preuves récoltées tout au long du jeu. A conseiller aux fans de séries criminelles US, ou tout simplement à ceux qui recherchent un scénario bien ficelé… 

Trailer vidéo de « L.A. Noire »

   

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