Test : Hotline Miami

Benny 1 juin 2013 1
Test : Hotline Miami
  • Histoire
  • Graphismes
  • Jouabilité
  • Bande-son
  • Durée de vie

Développeur/Editeur : Dennaton Games / Devolver Digital
Supports : PC/Mac (Steam) / PS3 / PS4 / Vita (Playstation Store)
Type de jeu : Action/Beat’em all bien gore/Boucherie
Date de Sortie en France : 23 octobre 2012 (PC) / 20 mars 2013 (Mac) / Été 2013 (Playstation Store)
Tarif : 8,49 €
Classification : Déconseillé aux âmes sensibles
Site officiel : http://www.hotlinemiami.com

Dans le microcosme vidéoludique indépendant, les titres qui arrivent à sortir du lot sont généralement issus d’un cahier des charges simple : proposer un gameplay solide, un scénario accrocheur, et une ambiance unique. Ça tombe bien, c’est exactement ce que nous proposent Jonatan « Cactus » Söderström et Dennis Wedin, avec ce Hotline Miami.

Un scénario complètement barré

Jaquette du jeu Hotline Miami

« Hotline Miami » testé sur PC

Alors là, je crois qu’on à affaire au scénario de jeu indé qui mérite la palme d’or question mindfuck : en effet, lorsque le jeu commence, le joueur ne sait absolument rien (ou presque) sur le héros, ou l’objectif à atteindre. Pas d’introduction à la mords-moi-le-noeud, ou de blabla inutile, rien. Tout ce que l’on sait, c’est que l’on doit répondre aux ordres d’une boîte vocale, les messages laissés étant volontairement bien loin de la réalité. Sachez juste que si vous êtes friand de théories conspirationnistes, le titre devrait vous tenir en haleine. De plus, les théories sur la réelle signification de l’aventure laissent place à de nombreuses interprétations. Pour une fois que tout ne nous est pas servi sur un plateau, on va pas se plaindre, si ?

Retro mais classieux

On le constate de plus en plus : les développeurs indépendants affectionnent  le style « old-school ». Cela dit,  indépendant, ne signifie pas forcément « rendu visuel dégueulasse », même si le jeu à été réalisé sous GameMaker. On aura beau dire ce qu’on veut le style « retro » colle à merveille, pour un titre se déroulant dans le Miami des 80’s. Et je sais pas pour vous, mais j’ai beau avoir retourné le titre dans tous les sens, quand je dérouille un mec, je me sens toujours aussi mal à l’aise. Le sang gicle de partout, les crânes s’enfoncent, et les boyaux s’éparpillent… Bref, c’est minimaliste, mais c’est classe… à sa façon.

Un gameplay exigeant

Hotline Miami Masques

Chaque masque a des capacités particulières

Afin de mener à bien vos odieux forfaits sans être reconnu, vous devrez sélectionner un masque parmi les 26 disponibles (se débloquant au fur et à mesure de la progression), chacun vous faisant bénéficier d’une capacité spéciale, (résistance aux balles accrue, armes à feu silencieuses, quasi-invisibilité… etc) qui vous sera utile voire même défavorable à un moment ou à un autre de l’aventure (en vue de dessus façon GTA à l’ancienne).  Autant dire que si vous prenez le mauvais masque, vous allez le sentir passer… Et parce qu’on sait bien que les ennemis se contentent rarement de se balader les mains dans les poches (et parce que vous n’êtes pas là pour tailler le bout de gras!) vous aurez à votre disposition un arsenal varié (et bien souvent contondant) pour leur en mettre plein la gueule. Mais rien ne vaut quelques mandales dans la face (c’est plus rapide et ça rapporte un max de points !). Seulement, ces petits fourbes ont des réactions imprévisibles, et vos boyaux finiront souvent par repeindre les murs avant que vous n’ayez pu faire quoi que ce soit. Vous voilà prévenus, la moindre erreur vous sera fatale !

Une bande-son qui met dans l’ambiance

Et pour accompagner vos massacres, vous aurez droit à une bande-son électronique qui envoie les basses qui vont bien et qui met la pêche dès les premiers beats. On retiendra notamment « Miami » de Jasper Byrne qui fait foutrement penser à du « Nightcall » de Kavinsky mine de rien, « Crystals » et « Hydrogen » de M.O.O.N. qui collent à merveille au délire psychédélique sous acide du titre… (Si vous voulez avoir un aperçu de ce qui vous attend, ça se passe par ici).

Une bonne rejouabilité

Hotline Miami note maximale

Décrocher la note maximale ne sera pas facile !

Les 19 niveaux vous occuperont pendant environ une dizaine d’heures si vous êtes doué, et sans doute des mois entiers si vous désirez décrocher la note maximale possible pour chaque niveau : le fameux « A+ », qui ne s’obtient généralement qu’en terminant chaque niveau avec les poings (sauf dans certains niveaux axés sur le gunfight). Les joueurs avides de challenge auront donc de quoi faire.

« Hotline Miami » est donc un titre qu’on retiendra pour son gameplay exigeant et sa bande-son qui colle au délire psychédélique du titre. Son excellente rejouabilité et son aspect scoring prononcé en font un must-have pour tout joueur avide de challenge ; les joueurs les plus sensibles quant à eux, crieront sans doute au scandale en se focalisant sur la violence gratuite du titre. Et pour motiver les plus hésitants, on signalera que le soft dispose enfin d’une traduction française et d’une résolution d’écran adaptable. La hotline sera également joignable sur le store de Sony cet été, et une suite à également été confirmée par les développeurs ! Que demande le peuple ?

Trailer de lancement de « Hotline Miami »

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