ENTRETIEN AVEC SALEM KALI

Michael 27 octobre 2022 0
ENTRETIEN AVEC SALEM KALI

Quel est le point commun entre la nouvelle saison Gang of London et Overdose, le nouveau film d’Olivier Marchal ? Salem Kali, un acteur passionné et passionnant qui signe avec ces deux projets un come-back digne d’un film…

Champion de France de Kung Fu, comédien de théâtre, séries télévisées, et cinéma, on l’a découvert, au côté de Gérard Lanvin, dans le très bon Secret Défense de Philippe Haïm, dans le classique Un Prophète de Jacques Audiard, Colt 45 de Fabrice Du Welz, ou encore la série En Immersion. Passionné d’arts martiaux (il en pratique plusieurs), amoureux du cinéma, il découvre le théâtre et enchaîne les pièces… De graves soucis de santé lui rendent la vie compliqué et il pense à changer de métier, il arrêtera le cinéma pendant 5 ans… À force de persévérance et de travail, il est de retour dans deux projets d’envergure. Un second rôle dans Overdose (le 04 novembre sur Prime Vidéo) et surtout un rôle primordial dans la saison 2 de Gang of London, la série événement disponible sur LionGate+ (également via Canal +). J’ai eu la chance de passer près de deux heures avec Salem Kali…

Vous n’êtes pas prêt pour ça…

Interview:

Watz-up: Bonjour Salem, que de chemins parcourus… Gang of London est la série sans concession du moment. Un uppercut qui a mis tout le monde K.O, comment es-tu arrivé dans cette nouvelle saison ?

Salem Kali: J’ai arrêté le métier pendant 5 ans suite à des soucis de santé… Il y a quelque mois, une directrice de castings, Sylvie Brocheré, que je salue, m’a cherché et retrouvé sur Facebook. Elle m’a dit que la production de Gang of London cherchait des acteurs dans mon style et avaient fait de nombreux castings en Grande Bretagne et en France, en vain… J’ai fait une self tape (un essai caméra) que j’ai envoyé à la production, 10 jours après, j’étais à Londres dans un bel appartement. Je suis passé d’un cauchemar à un rêve éveillé. J’ai réussi à m’en sortir grâce au plaisir de jouer, ce fût un long et douloureux périple, un travail sur 20 ans qui a payé…

Watz-up: Comment t’es-tu préparé à ton rôle de mafieux, que peux-tu nous dire sur ce personnage ?

Salem Kali: Je joue Basem, chef de la mafia algérienne. J’ai fait de nombreuses propositions sur le personnage, ils m’ont écouté et en ont retenu certaines, c’était plaisant. Je me suis inspiré de ma propre vie, de mes problèmes de santé passés. Avec la pandémie, je suis resté bloqué une dizaine de jours seul, en plein Londres. J’ai cherché et trouvé mon personnage, son style, sa canne… Les équipes, les moyens, les décors, c’est le rêve de toute une vie, du grand cinéma.

Watz-up: Tu es également à l’affiche d’Overdose, le nouveau film d’Olivier Marchal, comment s’est passé le tournage ?

Salem Kali: Alain Filgraz (acteur/cascadeur/chorégraphe) m’a appelé, on avait déjà bossé ensemble sur la série Engrenages. C’est un acteur formidable. J’ai fait des essais, j’ai été pris. J’ai éprouvé énormément de plaisir à travailler avec Olivier Marchal. Il est bienveillant, humble, sensible, créatif… J’ai retrouvé ce que j’avais vécu avec les pensionnaires de la comédie française…

Watz-up: Overdose et Gang of London sont visibles via des plateformes, que penses-tu de ce nouveau moyen culturel ?

Salem Kali: Les plateformes permettent à beaucoup d’artistes talentueux de monter des projets, c’est un tremplin très satisfaisant. Je pense que tous ces médias peuvent vivre en harmonie avec le cinéma, mais attention à ne pas réitérer les erreurs de la télévision. Il ne faut pas cataloguer les différents publics et faire un contenu aussi large que différent. Il faut laisser les artistes créer, donner la liberté aux réalisateurs, scénaristes, acteurs…

Watz-up: Peux-tu nous parler de tes futurs projets ?

Salem Kali: J’ai terminé un téléfilm, Comme mon Fils de Franck Brette avec Tomer Sisley, ce fût une belle expérience, Tomer est un comédien fantastique. J’ai un projet indien avec le comédien Shahrukh Khan, l’une des plus grandes stars de la planète. Nous aurons une scène de combat, je suis comme un gamin, j’ai hâte. J’attends quelques réponses sur divers projets… Il a fallu que j’abandonne le métier pour mieux rebondir. Tout ce que j’ai vécu, les rencontres déterminantes que j’ai faites m’ont amenées jusqu’ici… Il faut être positif, avoir confiance, travailler, être bienveillant, tout finira par arriver…

Watz-up: Merci Salem, on te souhaite de continuer ainsi et on reste en contact.

Salem Kali: Merci Michaël, à très bientôt.

Je remercie Salem pour cette interview passionnante, sa disponibilité et ses encouragements. Un acteur humble qui n’a cessé de me parler de ses compagnons de routes, ses rencontres et les personnes du métier qui ont comptés pour lui, d’Olivier Schneider (cascadeur sur les derniers James Bond) à Pascal Luneau, son formateur et coach d’une certaine Marion Cotillard…

Vous pouvez suivre Salem sur ses réseaux sociaux:

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