Test : Lone Survivor : The Director’s Cut

Benny 7 novembre 2013 2
Test : Lone Survivor : The Director’s Cut
  • Histoire
  • Graphismes
  • Jouabilité
  • Bande-son
  • Durée de vie

Développeur/Editeur : Jasper Byrne / Superflat Games (PC/Mac) / Curve Studios (PS3/Vita)
Supports : PC/Mac (Steam) / PS3/Vita (Playstation Store)
Type de jeu : Survival-horror pixellisé
Date de sortie en France : 24 avril 2012 (PC/Mac) / 25 septembre 2013 (PS3/Vita)
Tarif : 13,99 €
Classification : Déconseillé aux cardiaques
Site officiel : http://www.lonesurvivor.co.uk

Il y des titres qui misent tout sur l’aspect graphique, et il y a les autres. Ces autres, derniers représentants d’un genre que beaucoup croyaient mort et enterré, tendent à prouver que c’est bien dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures…

Seul au monde

On le constate beaucoup en ce moment avec des séries post apocalyptiques comme The Walking Deadpour ne citer que la plus connue, les médias mettant en scène des tas de barbaque pas très fraîche ont la cote depuis quelques temps. Seulement, avec ce Lone Survivor version GOTY, pas question de diriger un groupe de survivants, puisque vous (oui, vous, le protagoniste, n’avez pas de nom) devrez faire votre possible pour quitter une ville envahie par ces choses et tout ça en solo, puisque c’est bien connu, on n’est jamais mieux servi que par soi même. Bref, vous vous réveillez après une catastrophe nucléaire, atomique, radioactive, (rayez la mention inutile) le monde entier rêve de vous croquer, et votre objectif ? Quitter la ville … en un seul morceau. Plus facile à dire qu’à faire…

Un graphisme résolument « old-school »

C’est une, si ce n’est pas la petite surprise en matière de rendu graphique pour un développeur indépendant : tout le jeu est intégralement rendu, dans ce que l’on appelle couramment du pixel art. Mention spéciale au masque du protagoniste, qui a quand même une tête vraiment … Étrange.  (comme si le jeu était pas déjà assez bizarre comme ça!) On aura beau arguer que c’est la solution de facilité pour les petits indépendants, il n’empêche que quand c’est maîtrisé au point de nous mettre des effets de lumière, moi je dis que ça mérite le respect. Les fans de retrogaming, eux, apprécieront le geste. L’inconvénient avec le pixel art, c’est que forcément, ça a fâcheusement tendance à tirer un peu trop sur le processeur de temps en temps, mais rien de bien gênant, rassurez vous.

La survie en milieu hostile

La carte, élément essentiel de tout survival horror qui se respecte...

La carte, élément essentiel de tout survival horror qui se respecte…

Le schéma classique du survival-horror consiste généralement à se rendre d’un point A à un point B afin de récupérer un item qui permettra d’accéder à la zone suivante. Et bien c’est exactement la même chose ici, sauf qu’en plus de vous trimballer  clés de porte, lampe torche et autres armes à feu, vous devrez en plus de l’aspect économie de munitions et autres choix cornéliens, faire attention à votre santé mentale, tout en veillant à gérer de manière correcte vos items de santé. (parce que qu’en cas d’infestation zombiesque, la bouffe ne pousse pas sur les arbres!) Dans le cas ou vous n’auriez plus de provisions, vous aurez néanmoins une autre alternative, celle de prendre des petites pilules (non pas bleue et rouge) mais de trois couleurs différentes, vous permettant de sacrifier votre santé mentale contre quelques chargeurs, batteries ou provisions en plus dans votre inventaire. Et si vous n’aimez pas manger cru, sachez que vous pourrez récupérer d’autres items afin de vous mijoter un repas un peu plus consistant…

Une ambiance héritée des meilleurs du genre

On va pas se mentir, quand on lance un survival-horror c’est pour avoir ce frisson de l’inconnu, cette adrénaline qui prend aux tripes, que sais-je encore… Et bien de ce côté là, Lone Survivor fait un sans-faute (ou presque, après si vous êtes cardiaques, c’est pas notre faute!). Le jeu alterne avec des morceaux calmes et rassurants, synonymes de répit, et grosses périodes de stress avec des morceaux aux tonalités beaucoup plus inquiétantes, histoire de vous mettre le trouillomètre à zéro. Bref, on retrouve des bons vieux thèmes à l’ambiance « Silent Hillesque » comme on en fait plus…

Vos hallucinations vous joueront parfois des tours...

Vos hallucinations vous joueront parfois des tours…

Du contenu en plus, histoire de prolonger le plaisir

En plus des fins canoniques du jeu de base, cette version « Director’s Cut » se paye le luxe de proposer de nouvelles quêtes annexes, un graphisme général plus fin, un nouveau moteur de gestion des lumières, deux nouveaux lieux supplémentaires cachés, un nouveau mode « Expert » (pour ceux qui aiment les défis), un face à face automatique lors de l’utilisation du pistolet, un mode « New Game + »  comprenant pas moins de six nouveaux lieux à explorer, deux nouvelles fins à découvrir, 20 nouveaux items à récolter, deux nouvelles quêtes annexes, un nouveau type d’ennemi, de nouvelles lignes de dialogue pour tous les personnages du jeu ainsi que des easter eggs cachés. La version console quant à elle, dispose du cross-buy, de trophées avec un platine (pour les plus persévérants d’entre vous), de sauvegardes sur le cloud, de sous titres français (qu’on espère voir arriver bientôt sur PC) et comble du bonheur, le jeu est entièrement jouable au pad ! Si l’aventure se boucle plus lentement la première fois, vous pouvez tabler sur 5 à 6h de durée de vie globale, on dépassera ensuite largement la dizaine d’heures si vous souhaitez vraiment finir le titre à 100%. Certes, le rapport prix/heures de jeu n’est pas top vu comme ça, mais on vous rappelle que la mise à jour à été proposée gratuitement à ceux qui possédaient déjà le jeu sur Steam… Pour une fois qu’un développeur propose quelque chose sans aucune contrepartie…

Lone Survivor s’inspire donc de ce qui se faisait de mieux il y a de ça déjà une vingtaine d’années. On ne saurait trop vous recommander cette petite perle rien que pour son ambiance si vous avez l’estomac bien accroché. Si vous adhérez au genre, et si les gros pixels ne vous arrachent pas la rétine, vous pourriez bien avoir trouvé ce qui se fait de mieux en matière de survival-horror indépendant…  

Trailer vidéo de « Lone Survivor : The Director’s Cut »

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2 Commentaires »

  1. Mathieu 7 novembre 2013 at 14 h 22 min - Reply

    Joué et testé il y a très peu, du très très bon soft indé !

  2. Benny
    Benny 7 novembre 2013 at 14 h 27 min - Reply

    En effet, un petit retour aux sources qui fait bien plaisir… 🙂

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